25 août 2009

And you give yourself away.

Hell, yeah. Je suis revenue il y a maintenant plus d'une semaine de Londres et je me décide enfin à faire un petit compte-rendu de ces 4 jours. Compte-rendu qui risque bien d'être plus long que le post qui accompagnait mon retour du city-trip avec M., en janvier (Pour votre plus grand plaisir, hein, hein?)

Quatre jours dans Londres-la-magnifique, c'était exactement ce qu'il me fallait. J'en avais assez de voir partir et revenir les gens et de baver à m'en noyer devant leurs photos de vacances. Et puis, ça faisait du bien de changer un peu d'air et de n'avoir de comptes à rendre à personne. Oh, et c'était notre premier voyage en amoureux.

Histoire de se mettre directement dans le bain et après un rapide passage à l'hôtel, on s'est rendu dans l'empire Al Fayed: Harrods. Et bien sûr, on s'en met plein les yeux. Des trucs brillants par là, des fringues aussi magnifiques qu'inabordables par ici et des jouets dont on a toujours rêvé étant gosse là-bas.
Bien sûr, quand on part avec un homme dingue de foot en Angleterre, on n'y coupe pas, on va voir au moins un stade. Oh, je vous vois venir; vous m'imaginez trainant la patte en faisant un max de boudin devant le programme.. Et bien non. On s'est prêté à de bons vieux jeux photos devant des affiches et au final, le tour du stade de Chelsea s'est révélé être un bon moment.
Ah, autre chose auquel on n'a pas coupé (tiens, je pense même que j'aurais été déçu du contraire): La british rain. Rafraichissante, en fait, quand on pense à la journée (trop) ensoleillée et hyper suffocante qu'on venait de passer.


Si le zoo de Londres ne semble pas une bonne idée de visite pour tout le monde (dixit la mère de famille bien chiante, devant nous dans la file, qui râlait parce que de toute façon, "On a ça chez nous!"), pour nous ce fut un de nos meilleurs moments à Londres (mais alors, long le moment. 5 petites heures à peine). Et c'est là qu'on se rend compte que les parcs londoniens sont tout simplement gigantesques, puisque le zoo n'occupe qu'une petite partie de Regent's Park.
Piccadilly, j'avais jamais vu (Shame on me!). Après le grand air au parc-à-roses, on s'est bien senti dans la grande ville, avec tout ce trafic et ces panneaux qui semblent sortis tout droit de Time Square.
On a pas résisté à Big Ben by night, bien sûr. Y'a rien à dire, regarder l'oeil de Londres illuminé, avec la Tamise qui coule sous nos pieds, y'a rien de plus romantique.

Se taper tout Oxford Street ainsi que Piccadilly alors qu'on a déjà deux bonnes journées de marche dans les rotules, c'était pas la meilleure idée qui soit. Qu'à cela ne tienne, je me suis réconfortée avec trois paires de chaussures, des fringues, et quelques babioles. Et un KFC bien épicé par-dessus le marché, y'a rien de mieux pour me remettre d'aplomb.

Un rien éreintés, on a fait le dernier jour plutôt soft. Le marché de Portobello, surtout pour admirer les façades et les portes colorées, Soho et sa petite église, au pied de laquelle on a regardé passer les nuages et finalement Hyde Park, dont on ne voit pas le bout, et dans lequel on a passé quelques heures, à ne rien faire, simplement.


U2 - With or without you

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