29 janv. 2009

Les gosses.

A la vue de ces deux mots, des images d'horreur ont défilé sous vos yeux, je le sais. Et ça devait ressembler à une suite de connexions internet foutues, de Bush en santiags, de non-soldes en janvier et autres atrocités. Un enfant. Un mini-adulte qui babille et pleure à longueur de journée.
Et c'est avec ces créatures effrayantes et perverses que je passe ma semaine, dans une petite école maternelle de Bruxelles (Oh, et s'il-vous-plait, tous les vrais Bruxellois vous diront que ça se dit "Brusselles". Donc on arrête avec le charcutage, hein. On dit bien "Pari" et pas "Parisse".. Complètement HS, la fille).

Toujours est-il que les mômes, ça pleure. Ça rapporte, tout le temps. Ça vomit sa banane (authentique et merveilleux). Ça ne sait pas se moucher, et ça c'est terrible. Ça sait aussi faire un tas de choses plus dégoutantes les unes que les autres. Alors y'en a eu cette semaine des frayeurs, des plongeons sous une table dès que le mot "caca" était prononcé, de la peinture sur des vêtements tout neufs et un gosse hilare en face de soi, des embuscades de trolls au détour d'un couloir, ...



Puis finalement. On se laisse attendrir par ces nids de morve aux bisous témoins du dernier repas. De la faiblesse? Oui, mais si vous les voyez parfois avec leur grosse tête et leur petits yeux d'enfants. Ça donne tout, sans rien vouloir en retour, et ça ne peut pas mentir sur ce qui compte vraiment.

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